SIEGE SOCIAL FI-LMC
Institut BERGONIE
229, Cours de l' Argonne CS 61283
33076 BORDEAUX Cedex
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MANIFESTATIONS CLINIQUES DE LA LMC


La maladie est de plus en plus fréquemment diagnostiquée suite à un hémogramme systématique (près de 40 % des cas), révélant une hyperleucocytose qui va déclencher toute l'enquête. Un examen de médecine du travail, chez un sujet exposé (radiations ionisantes, benzène), peut beaucoup plus rarement conduire au diagnostic.

Le début est insidieux et les symptomes initiaux ne sont pas pathognomoniques ; asthénie, amigrissement modéré sont fréquents avec un fébricule parfois. Ailleurs, à un stade plus avancé, il peut s'agir de pesanteurs abdominales liées à la splénomégalie, ou d'une complication inaugurale : hémorragie, crise de gouttes, infarctus splénique, priapisme.

L'âge du diagnostic se situe aux alentours de la cinquantaine, les hommes étant atteints très légèrement plus fréquemment que les femmes.

L'examen clinique peut être strictement normal, surtout dans les cas nombreux au diagnostic fortuit. Sinon, le signe majeur est la splénomégalie, de volume variable, parfois très volumineuse, au bord antérieur crénelé, à la surface lisse, de consistance ferme et souvent mobile  avec la respiration, non douloureuse. On ne peut en règle insinuer les doigts entre sa surface et les côtes, ce qui permet de les distinguer des autres tumeurs de l'hypochondre gauche. Cette splénomégalie est isolée, sans hypertension portale, ni adénopathie. Dans certains cas cependant, une hépatomégalie modérée peut s'observer. Une douleur provoquée, localisée à la pression du sternum est parfois anecdoctiquement notée (signe de Craver).